Bliss est un site internet. Bliss est pour certains utilisateurs de médias sociaux un lieu magique où l’internaute est libre de s’auto-administrer des notifications Facebook. Dans la société d’aujourd’hui la popularité est très importante, surtout en ligne. Suis-je remarqué ? Suis-je intéressant pour les autres ? Antonellis joue avec cette notion et met en lumière notre obsession de la visibilité en ligne.
Anthony Antonellis est un artiste visuel qui ne vit pas à New York. Il n’est pas un diplômé du MIT Media Lab, n’a pas été résident à Eyebeam ni un compagnon de Fulbright, jamais cité dans le New York Times, Huffington Post, ni gagné des prix majeurs. Il n’a pas exposé dans des lieux tels que le MoMA, la Biennale du Whitney, le New Museum ou ARCO Madrid. Ses œuvres ne sont pas collectionnées par des grandes Institutions ou citées dans des publications telles que Art Forum. Il est ni administrateur ni professeur d’arts médiatiques dans plusieurs Universités. Antonellis n’a jamais fait d’enseignement sur l’art numérique, conduisant un symposium sur les cultures de l’Internet, et il n’est pas actuellement engagé dans une recherche doctorale sur les nouvelles formes de pratique artistique dans une université au Royaume-Uni. Ses derniers projets ne sont pas financés par un Council for the arts.