{"id":66,"date":"2015-12-19T22:36:42","date_gmt":"2015-12-19T21:36:42","guid":{"rendered":"http:\/\/unlike.io\/?page_id=66"},"modified":"2017-11-27T19:57:41","modified_gmt":"2017-11-27T18:57:41","slug":"conferences","status":"publish","type":"page","link":"https:\/\/unlike.io\/projet\/conferences\/","title":{"rendered":"Conf\u00e9rences"},"content":{"rendered":"

\u00ab Tout en effet, laisse \u00e0 penser que la tendance\u00a0 \u00ab expressiviste \u00bb qui conduit les personnes \u00e0 afficher de plus en plus d’\u00e9l\u00e9ments de leur identit\u00e9 personnelle sur le Web n’est pas pr\u00eat de s’\u00e9teindre. Aussi est-il n\u00e9cessaire de comprendre les ressorts sociaux, culturels et psychologiques de ce ph\u00e9nom\u00e8ne, car l’exposition de soi ne signifie pas un renoncement au contr\u00f4le de son image. Elle t\u00e9moigne, au contraire, d’une volont\u00e9 que l’on pourrait presque dire strat\u00e9gique d’agir sur les autres en affichant et en masquant certains traits son identit\u00e9. Ce paradoxe est au c\u0153ur des d\u00e9bats sur la Privacy dans le Web 2.0. \u00bb L’identit\u00e9 comme strat\u00e9gie relationnelle<\/em> par Dominique Cardon, Revue Herm\u00e8s n\u00b053, tra\u00e7abilit\u00e9 et r\u00e9seau, 2009.<\/p>\n

\u00ab Lorsqu’avec d’autres chercheurs nous avons commenc\u00e9 \u00e0 travailler sur les cultures num\u00e9riques, nous avons d’abord c\u00e9l\u00e9br\u00e9 la disparition des fronti\u00e8res, une certaine forme de libert\u00e9, ou de s\u00e9rendipit\u00e9. \u00c0 cette \u00e9poque, la question d’identit\u00e9 num\u00e9rique ne posait pas du tout de la m\u00eame fa\u00e7on. Aujourd’hui, cette notion renvoie davantage aux probl\u00e8mes de la gestion des identit\u00e9s au travers des grandes plates-formes num\u00e9riques. La gestion des profils utilisateurs par exemple : on pensera au mouvement qui insiste sur la n\u00e9cessit\u00e9 d’\u00e9viter l’anonymat ou le pseudo-anonymat afin d’imposer une certaine similarit\u00e9 ou ressemblance entre la soi-disant identit\u00e9 classique et l’identit\u00e9 num\u00e9rique. Alors que les premi\u00e8res \u00e9tudes sur l’identit\u00e9 num\u00e9rique mettraient davantage l’accent sur la dimension polyphonique et libre de l’identit\u00e9, aujourd’hui les d\u00e9bats se tournent vers le dilemme du formatage et de la tra\u00e7abilit\u00e9 des identit\u00e9s, questions qui n’\u00e9taient pas aussi vives \u00e0 l’\u00e9poque, il y a une dizaine d’ann\u00e9es. \u00bb L’identit\u00e9 \u00e0 l’\u00e8re des digital humanities<\/em>, Milad Doueihi, Entretien avec Jean Paul Fourmentraux<\/em>, 7 juillet 2014 (p.34) dans Identit\u00e9s num\u00e9riques. Expressions et tra\u00e7abilit\u00e9<\/em>, Les essentiels d’Herm\u00e8s, CNRS \u00e9dition.<\/p>\n

L’action \u00ab r\u00e9seaux sociaux et identit\u00e9 num\u00e9rique\u00a0\u00bb comprend deux volets distincts :<\/h3>\n